Les 22 et 23 juin, s’est tenu à Paris le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial.
A l’initiative du Président Emmanuel Macron, une quarantaine de dirigeants et de représentants d’institutions financières mondiales ont échangé sur le surendettement et le financement de la transition écologique. Ce sommet avait de très hautes ambitions, celle, notamment de poursuivre les réformes du système financier international telles que définies par Bretton Woods, tout en favorisant la protection de notre environnement.
Plusieurs pays souffrent aujourd’hui d’un surendettement important, menaçant leur économie et limitant leur action concernant la lutte contre le changement climatique.
A été discutée notamment l’introduction de nouvelles taxes au niveau mondial, par exemple sur le trafic maritime.
Un accord a aussi été trouvé sur la restructuration de la dette de la Zambie avec ses créanciers occidentaux et chinois. Ce cas pourrait servir de modèle à d’autres Etats endettés.
Si aucune décision majeure n’a été prise lors de ce sommet, ses participants ont accepté de se voir régulièrement pour progresser sur les questions abordées. Une feuille de route a été proposée pour poursuivre le dialogue initié à ce sommet. Durant les prochains mois et jusqu’en 2024, plusieurs initiatives seront menées par les organisations financières mondiales pour apporter des solutions aux Etats les plus endettés et accélérer l’adoption des accords de Paris et des accords de Montréal-Kunming sur la biodiversité et le climat.
En septembre 2024, se tiendra ainsi à Paris, le Sommet du Futur qui fera le point sur l’ensemble des décisions adoptées.
Quelles conséquences sur les projets de coopération ?
Avec ce sommet, on peut prévoir le lancement de nouveaux projets de coopération qui viseront une meilleure prise en compte de l’environnement, et notamment de la protection de biens communs (air, forêts, océans) qui seront financés par des dispositifs innovants où le secteur privé sera plus présent.